Vivre

 

Vivre,

 

Que tu sois né noir ou blanc

Ou bien jaune mon enfant.

Dans ce monde en révolution

Où l'on perd vite la raison.

 

Tends donc la main à ton frère

Qu'il soit de Chine ou d'Angleterre.

A lui, à moi, à tous les hommes,

Que la fraternité abandonne,

 

Redonne la définition,

Du mot bonheur, du mot passion.

 

Que se fane l'ennui.

Que fleurisse l'espoir.

Resterais-je incompris ?

Je ne peux pas le croire.

 

Que cesse le crépitement des armes.

Les sanglots longs de ces femmes.

La colombe de la paix sera fière.

Le sera aussi mon grand-père.

 

Lui qui a connu tant de guerres.

Que faut-il dire, que faut-il faire ?

Faut-il crier, faut-il se taire ?

Pour que ces hommes, ces humains,

 

Mangent le même pain, boivent le même vin.

Et reprennent en cœur mon refrain.

 

Que se fane l'ennui,

Que fleurisse l'espoir.

Resterais-je incompris ?

Je ne peux pas le croire.

 

Que tu sois laid, que tu sois beau,

Que tu sois chêne ou bien roseau.

Que tu sois jeune, que tu sois vieux,

Tu as le droit d'être heureux.

 

Tes ennemis pardonnes les.

L'aveugle prévient le du danger.

N'abandonne pas un chien blessé.

 

Rien que deux mots, rien qu'une fleur.

C'est un peu de bonheur dans le cœur

Pour cette femme qui se meurt.

 

Que se fane l'ennui.

Que fleurisse l'espoir.

Resterais-je incompris ?

Je ne peux pas le croire.

 



26/03/2013
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