Poésie passionnément

Petit bonhomme.

Il suffit d’un chagrin,

D’une désillusion.

D’une vive déception

Au détour d’un chemin.

D’un instant de faiblesse

Ou d’orgueil imbécile

Pour que l’âme fragile

Sombre dans la détresse.

C’est la fuite en avant

Dans un monde irréel,

Que l’on veut éternel,

Où rien n’est important.

Où l’homme n’est plus un homme,

Où la femme n’est plus femme.

Lorsque le corps et l’âme

Désunis s’abandonnent.

Où tout est déchéance

Douloureuse vérité.

Perte d’identité.

Profonde décadence.

Où l’on n’est plus soi-même.

Inhumaine blessure.

Inacceptable injure

Qui coule dans leurs veines.

Petit bonhomme on ne joue pas

Avec la mort en robe blanche.

Même si chaque jour n’est pas dimanche

La vie est belle, respecte la.