Ne sont-ils pas cette flamme?

 

 

Ne sont-ils pas cette flamme?

 

Crucifié son bonheur

Meurtri son corps d'enfant.

Ensanglantés son cœur

Sa chair et ses six ans.

 

Misérable vérité

De la bêtise humaine.

Abjecte cruauté

Qui coule dans les veines

 

De ce père sans pitié

Qui sans honte et remords

A osé maculé

De bleus l'âme et le corps

 

De cet enfant de l'ombre

Né du plaisir charnel.

Privé blessure profonde

De l'amour paternel.

 

Brisons l'indifférence

De grâce ouvrons les yeux

Et rompons le silence

Que cessent ces actes odieux.

 

Bien sûr certains diront

Ce ne sont que des mots.

Qu'une fausse révolution

Qu'un coup d'épée dans l'eau.

Alors faut-il se taire

Et vivre dans l'ignorance?

Trop forte est ma colère

Trop vive est ma souffrance.

 

Qu'il s'appelle Joan

Jérémy ou Anne-Laure

Ne sont-ils pas cette flamme

Qui réchauffe les corps?

 

Ne sont-ils pas ces fruits

Qui parfument nos cœurs?

Nos soleils de minuit.

Les racines du bonheur

 

Ils sont toute innocence

Fragiles et vulnérables.

Si dénués d'impudence.

Si pures nos petits diables.

   

 

 



04/08/2013
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