Mémoires d'Asie
Mémoires d’Asie
Le soleil embrasait
La rivière des parfums.
Silencieux je rêvais,
Seul dans un autre monde.
Des yeux je caressais
Ce bonheur sans commun.
Où jonque me semblait
Faire l’amour avec l’onde.
Pays si accueillant.
Et me reste en mémoire
Gravé à tout jamais
Ce regard de lumière
De cette petite enfant
Que je crois encore voir
Visage illuminé
Lorsque nous lui donnèrent
Ce flacon de parfum.
Oh ! chose combien étrange
Jusqu’à ce qu’elle découvre
Ce que c’était vraiment.
Mes larmes je retins
Devant ce petit ange.
Jusqu’à c’que mes bras s’ouvrent
Pour l’étreindre tendrement.
Oh comme elle était belle
Du haut de ses huit ans.
Très heureuse elle semblait
Malgré la pauvreté.
Je pense souvent à elle
Au Viêt-Nam vivant.
Que mon tendre baiser
Lui parvienne à jamais.