Lorsque l'imaginaire
Lorsque l’imaginaire…..
Lorsque l’imaginaire
Confond réalité.
Quand d’un nuage noir
Tombent perles de sang.
Mon cœur en bandoulière
Et mon âme délabrée
Au comble du désespoir
Scrutent le firmament.
Ce ne sont que des ombres
Que j’ose imaginer.
Une femme, son enfant
Mon amour, notre chair.
Se voile la pénombre.
De larmes mes yeux noyés.
Et mon corps languissant
Pose genoux à terre.
² Que fais-tu donc ainsi ? ²
Me dit une voix lointaine.
² Relève toi mon « vieux »
Et poursuis ton chemin ²
Tendre main je ne puis.
Bois l’eau de la fontaine.
Sa source vient des cieux
C’est mes larmes de chagrin.
Lorsque l’imaginaire
Me nourrit de courage.
Quand mes pensées vacillent
Du fond de ma mémoire.
Deux étoiles m’éclairent
Pour ne pas faire naufrage.
Deux yeux bleus azur brillent
A travers les nuages.