L'automne
L'automne
Le rêve s'est achevé.
L'été futile et las,
A caressé la rose
Dans un ultime effort.
Le vieux chêne a quitté
Son habit d'apparat,
Pour revêtir grandiose,
Son manteau sang et or.
Demain, tout dénudé,
Blessé s'endormira.
Humilié et morose
De n'être plus le plus fort.
L'automne s'est éveillé,
Maître sans foi ni loi,
De cette métamorphose
Aux parfums de remords.