Eternel automne
Eternel automne
Nuit d’été, nostalgie.
Mes pensées sont ailleurs.
Je scrute les étoiles
Et tant de souvenirs.
Rejaillissent, comme un cri
Sorti du fond du cœur.
Soudain mes yeux se voilent.
Les larmes les font rougir.
Toi ma chair, toi mon sang,
Toi qui lui donnas vie.
Me savez-vous souffrant
Désormais loin de vous.
Comme un berger n’ayant
Qu’un bâton sans brebis.
Comme un soleil couchant
Dans un horizon flou.
J’avance sur un chemin
Dépouillé d’avenir.
Où l’bonheur n’a plus place
Mes jours sont monotones.
Ce que sera demain ?
Nul ne peut me le dire.
Ma vie n’est plus hélas
Qu’un éternel automne.