A ma mie
A ma mie
Au fond de ton cœur tu n’as plus
L’envie de cueillir quelques fleurs.
Dans tes yeux bleus je ne trouve plus,
Cet univers de bonheur.
D’où jaillissaient tant de tendresse,
Tant de désirs et tant d’espoir.
Où chaque instant avec ivresse
Je m’évadais dans ton regard.
Mais qu’a tu fais de ton sourire
Qui mieux que des mots m’invitait,
Au crépuscule de tes désirs
A suivre l’étoile du berger.
Un champ de fleurs ou de blé d’or,
Le vent complice lève le voile.
Ton corps se donne et puis s’endort
Ivre d’amour sous les étoiles.
Mais dis-moi que ce n’est pas vrai,
Que je faisais un mauvais rêve.
Qu’il n’est pas mort ce bel été.
Que nous vivrons des nuits de fièvre.
Mais dis-moi que ce n’est pas vrai,
Qu’on ne vit pas par habitude.
Dans ton regard je vois briller
L’envie de rompre la solitude.